Construire du pouvoir collectif

La discipline de référence du Next Level, le community organizing, vise à permettre à des communautés d’expérience et de valeurs de faire un usage créatif de leurs ressources existantes pour construire le pouvoir suffisant à obtenir les changements structurels qu’elles veulent.

Cette discipline, forme d’art martial politique structuré autour de la question du pouvoir relationnel, rend explicites des pratiques millénaires et universelles dans la lutte pour la justice et le respect de la dignité et des droits de populations minorisées, marginalisées, et/ou exploitées.

Elle a été théorisée par l’éducateur et sociologue spécialisé dans la criminalité organisée Saul Alinsky dans le Chicago des années 30 ; développée dans un contexte de précarité et de violence à l’égard des populations Noires par la community organizer Ella Baker durant le mouvement pour les droits civiques aux Etats-Unis ; remise au goût du jour par le professeur de la Harvard Kennedy School Marshall Ganz, notamment architecte de la campagne de Barack Obama. Mais aujourd’hui, elle est également structurante des mouvements ultraconservateurs à travers le monde.

Ella Baker, membre déçue du Southern Christian Leadership Conference de Martin Luther King qui a accompagné la création et le développement du Student Nonviolent Coordinating Committee, promouvait le principe du “group-centered leadership”, c’est à dire un leadership collectif décentralisé mais extrêmement structuré dans une logique d’interdépendance, permettant de construire des mouvements durables face à la précarité et l’adversité inévitable de tout mouvement de libération.

C’est cette discipline que Le Next Level s’applique à démocratiser par le biais de la formation, de l’accompagnement stratégique, d’interventions publiques et de l’animation de panels, de rencontres et d’opportunités d’actions collectives au sein et auprès d’une communauté inter-sectorielle aux valeurs, principes et objectifs partagés.

  On a eu l’occasion de suivre une session avec Marshall Ganz et mettre nos problèmes sur la table et ça a été super utile, chaque collectif a pu mettre en commun quelles étaient ses difficultés.

Léo Mathey

Fondateur de Repairs75 et organizer

En 7 ans d’activité chez les Different leaders, je vois que sur les 2 dernières années on a mis en place des actions qui ont eu de meilleurs résultats.

Julien Rigenbach

Membre de Different Leaders

Avoir un réseau de soutien qui nous permet de se conseiller, de se soutenir, de se protéger et de se donner de la force, nous permet de se lancer avec plus d’assise face aux détracteurs qu’on aura en face de nous.

Paya Ndiaye

Membre de Lallab

Vous en avez entendu parler..

Parmi les organisations dont nous avons formé les membres fondateur·ices et/ou des membres de l’équipes cœur au community organizing : A4, Banlieues Climat, Conatus, CH03, Destins Liés, École Pour Tous, Lallab, Repairs 75, Repairs 44, Rêv’Elle Toi, Tant Que Je Serai Noire, Villiers Avenir… 

Issu de la campagne fondatrice Stop le contrôle au faciès, Le Next Level est également co-initiatrice du collectif Démocratiser La Politique.

Revue de presse

«Un.e jeune connaîtra en moyenne 4 lieux de placements différents lors de son parcours en protection de l’enfance.»

La crise écologique aggrave les inégalités : les plus riches polluent davantage, mais les plus précaires en subissent le plus les effets.

Comprendre ces injustices est essentiel pour agir.

Pour cette nouvelle édition du Muslim Women’s Day, la journée internationale des femmes musulmanes qui a lieu chaque année le 27 mars, l’association féministe et antiraciste Lallab publie le rapport «Femmes Musulmanes contre les Violences Sexistes et Sexuelles»

Le collectif Stop le contrôle au faciès a été lancé en 2011, quelques semaines avant le début de la campagne présidentielle avec comme objectif : sensibiliser au contrôle au faciès et de dénoncer cette pratique discriminatoire.

«Pour tenir la promesse démocratique, il faut instaurer la «parité sociale» en limitant l’omniprésence des classes supérieures dans la vie politique et en permettant aux classes populaires et moyennes d’accéder à la représentation nationale.»

«La suspension des services civiques, une décision contre les jeunes et la solidarité à laquelle, nous, associations de jeunes pour les jeunes, nous opposons.»

«Droit à l’école bafoué : des jeunes veulent apprendre, l’État les en empêche.

Des milliers d’enfants et d’adolescents n’ont pas accès à l’école en France, souvent en raison de leur origine. Des jeunes qui ont connu ces difficultés se mobilisent avec l’association École pour tous pour le droit à l’éducation.»

Le co-fondateur de l’association Banlieues Climat, Feris Barkat, a organisé une grande soirée au Musée national de l’histoire de l’immigration sur le thème de l’exil, avec la participation de Utopia 56 Paris à la mi-octobre.

Cultures et Luttes : l’art et la solidarité en milieu rural.

L’épisode présente l’association A4, un collectif qui combine accueil solidaire, agriculture paysanne et luttes écologiques. Cette association se positionne comme un espace d’entraide et de résistance militant pour une société plus juste et humaine.

«En France, en 2025, il y a des bidonvilles, et il y a des gens qui ont le malheur d’habiter dedans. Un préjugé largement partagé, parmi les militants et les travailleurs sociaux, veut que les gens qui habitent dedans soient résignés, apathiques, incapables de défendre leur dignité.»

Dénoncer les violences médicales systémiques subies par les femmes noires, dont les oppressions entrecroisées (race, genre, pauvreté, statut migratoire) transforment chaque étape du soin en obstacle

Ce groupe d’opposition municipale présente son bilan : consultation citoyenne via Assises de la jeunesse et Conseils de quartier, alertes sur les dérives du maire (validées par la justice), et combats concrets sur la cantine, les écoles, le logement social et l’animation démocratique.